Pollution électromagnétique :

Dès 1981, l’essentiel des dangers liés à l’exposition des organismes humains aux radiofréquences micro-ondes étaient connus et recensés explicitement par la NASA, dans son rapport Electromagnetic Field Interactions with the Human Body : Observed Effects and Theories

Cela comprend les symptômes de l’électrohypersensibilité (EHS) que la plupart des médecins ignorent et que les autorités ne reconnaissent toujours pas, 33 ans après la publication de cette étude !

Ø Les ondes de la téléphonie mobile et du Wifi ont cessées d'être couvertes par les compagnies de réassurance depuis 2000 dans le monde entier. Motif : trop dangereux.

 

Ø  Le CIRC (Centre International de le Recherche sur le Cancer), créé par l’OMS (Organisation Mondial de la Santé) a classé les ondes électromagnétiques comme « peut être cancérigène » en 2011.

Cela ne veut pas dire qu’il y a une incertitude. C’est simplement parce que la preuve formelle ne peut pas être apportée d’un point de vue technique :

 

·         En effet, il est impossible de détecter au microscope un agent toxique dans le corps, comme ce serait le cas avec les fibres d’amiante par exemple. Aucun système sensoriel humain permettant de percevoir ce type de champ n'a été identifié non plus. Pourtant les effets sur les êtres vivants (hommes, plantes, animaux) sont bien identifiables et reproductibles.

·         Les études ont montré que les cellules cancéreuses se développaient plus vite en présence d’ondes électromagnétiques, tout comme le taux de glycémie augmente plus chez un diabétique et que les problèmes cardiaques sont accentués chez une personne souffrant d’arythmie cardiaque. Même si les ondes électromagnétiques ne sont pas la seule cause d’un problème de santé, elles peuvent quand même les déclencher par effet cumulatif.

Ø  La surexposition aux ondes électromagnétiques ressemble à une surconsommation de médicaments.

En effet, à une certaine intensité avec le dosage adéquat et sur une zone bien précise du corps, elles peuvent être bénéfiques. C’est la preuve qu’elles ont une influence sur nous :

 

?  Au Centre Hospitalier de Soissons il existe un traitement antidouleur par champs magnétiques pulsés

?  L’électrothérapie est également utilisée dans le traitement de la douleur

On empêche les messages douloureux de se propager le long des voies nerveuses. Les champs électromagnétiques peuvent donc empêcher la transmission de signaux électriques dans le corps …. ; ceci est préjudiciable la plupart du temps…

Ø  Le corps humain est un générateur d’électricité !

?  Les organes de sens convertissent les sons, la lumière, la pression, le chaud et le froid en électricité pour produire des sensations.

?  Les muscles sont commandés par des signaux électrochimiques (électromyogramme)

?  Le cœur possède des cellules produisant des impulsions électriques programmées (électrocardiogramme).

? Le cerveau produit des signaux électriques et chimiques pour rêver, penser et commander les muscles du corps (électroencéphalogramme)

D'ailleurs, dans un laboratoire universitaire Dr. Lebrecht von Klitzing a reproduit les intensités quotidiennes à une distance de 50 à 100 m d'un réseau GSM. L'électro-encéphalogramme a montré des pics inhabituels de l'activité électrique du cerveau qui n'existaient pas sous cette forme jusque-là...

Ø La compatibilité électromagnétique (CEM) qui a pour but de faire fonctionner les appareils électroniques dans leur environnement électromagnétique de façon satisfaisante, sans produire eux-mêmes des perturbations électromagnétiques intolérables pour les autres appareils devrait protéger avant tout le système électrique le plus sensible qui soit : le corps humain !!

Ø  Aujourd’hui nous sommes à la fois en manque de champ magnétique naturel et à la fois en surdosage de champs électromagnétiques artificiels (4 000 fois supérieur au rayonnement naturel !) :

Depuis des millions d’années, les êtres vivants (hommes, animaux, plantes) se sont développés en présence du champ magnétique terrestre. C’est un champ continu (et non pas alternatif), un rayonnement naturel et faible.

Notre mode de vie dévie parfois ce champ magnétique terrestre naturel (par les matériaux de construction et d’aménagement : charpentes métalliques, armatures en fer, matelas à ressort, pieds de lit, chaises ou tables en métal, véhicules, revêtements de mur ou de sol aimantés etc.) et nous ajoute un stress supplémentaire par des champs et des ondes électromagnétiques artificiels.

? La magnétite de fer sert à beaucoup d’animaux à s’orienter grâce au champ magnétique terrestre (baleines, oiseaux migrateurs, tortus, certaines bactéries, saumon, abeilles). Les cellules de l'être humain renferment également des cristaux de magnétite de fer. Selon le Prof. Belpomme (médecin et professeur de cancerologie), les électrohypersensibles en ont probablement plus que les autres.

? Les astronautes présentaient plusieurs symptômes dus au manque de champ magnétique terrestre: désorientation, dépression, problème de poids et de muscles etc. De cette raison, on ajoute désormais un champ magnétique continu de la même intensité que le champ magnétique terrestre lors de leur mission dans l’espace.

Ø  Mais tout rayonnement naturel n’est pas non plus sans danger ! Il faut par exemple se préserver parfois de la radioactivité dans le sol ou des rayons du soleil !

La destruction de la couche d’ozone accroit encore les rayons ultra-violets.

Les rayons du soleil peuvent provoquer des coups de soleil, des insolations, du cancer de la peau. Les médecins nous conseillent de ne pas nous exposer au soleil pendant trop longtemps en été lors des heures de fort ensoleillement, d’utiliser des crèmes solaires, des casquettes, des vêtements à manches longues etc. Les rayons solaires et les ondes électromagnétiques sont des rayonnements électromagnétiques et sont cancérigènes. La différence réside dans le fait que les rayons du soleil ne traversent pas (ou moins facilement) les corps (matériaux de constructions, plantes, corps humain et animal) et qu’il est possible de se mettre à l’ombre. Pour les ondes électromagnétiques, il n’y a malheureusement plus de zone blanche en Europe ! C’est également leur caractère pulsé et modulé qui pose problème, puis qu’elles traversent notre corps.

 

Les réactions dépendant de la sensibilité de chacun. Certaines personnes ayant la peau fragile réagissent plus vite que d’autres au rayonnement solaire. C’est la même chose avec les ondes électromagnétiques…

 

Ø  Les effets des CEM (champs électromagnétiques)

?  la production de mélatonine (troubles de sommeil)

?  le métabolisme de calcium des cellules et les activités enzymatiques des cellules (maladies neurologiques)

?  la division cellulaire (cancers) et la synthèse ADN (maladies génétiques et maladies dégénératives - Alzheimer, Parkinson)

?  les pulsations cardiaques (tachycardie, bradychardie)

?  le système immunitaire (infections)

Les symptômes initiaux d’électrohypersensibilité sont plus ou moins discrets :

Problèmes de sommeil, fatigue, irritabilité, déprime, maux de tête, arythmie cardiaque, problèmes respiratoires et cutanés, acouphènes, nausées, vertiges, anxiété etc.

L'électrohypersensibilité peut survenir suite à une exposition élevée et courte (séquelle d'une électrocution) ou suite à une exposition relativement basse mais régulière (par exemple lit à moins d'un mètre du tableau électrique ou surexposition aux nouvelles technologies).

Etant donné que cette nouvelle maladie n'est pas encore bien connu et que les patients sont souvent déprimés à cause du changement radical que peut causer cette maladie dans leur vie (déménagement, isolement et/ou la perte de leur emploi), les patients reçoivent généralement un traitement par anti-dépresseurs et finissent dans la catégorie "maladies mentales". Parfois ils sont aussi hospitalisés. Or, leur intolérance aux champs électromagnétiques ne leur permet pas de se rétablir efficacement dans un environnement aussi pollué par le rayonnement électromagnétique.

 

Le CIRC a classé les champs magnétiques 50 Hz dans la catégorie 2 B "peut être cancerigène" déjà en 2001. Les champs magnétiques nécessitent d'autres moyens de protection que les champs électriques. Cela demande une analyse détaillée sur place.

Ø  Les solutions simples pour réduire l’exposition aux ondes électromagnétiques existent.

 

Ø  Attention néanmoins à certains moyens de protection coûteux vendues sur le marché ! Il existe des solutions souvent plus simples à mettre en œuvre dans un premier temps.

Les seuils d'exposition :

Actuellement le seuil légal d'exposition établi par l'ICNIRP (International Commissioni on Non-Ionizing Radiation Protection) pour la téléphonie mobile se situe entre 41 et 61 V/m, soit 10 000 000 µWm².[1] Ces limites tiennent seulement compte des effets thermiques mais aucunement des effets biologiques. D'ailleurs, ils ne sont pas utiles puisque jamais atteint. Cela équivaut à une limitation de vitesses de 800 km/h sur autoroute...

Ce seuil devrait être abaissé à 0,6 V/m pour éviter tout risque de santé public ! Dans d’autres pays les seuils d'exposition sont d'ailleurs inférieurs : Comté de Salzbourg en Autriche (0,6 V/m), Luxembourg, (3 V/m), Suisse, (4, 5 ou 6 V/m), Pologne, Italie, Chine, Russie, (6 V/m). À Paris, d'après une charte signée avec les opérateurs en 2003 la limite est fixée à 2 V/m...

Les limites d’exposition actuelles du décret no 2002-775 ne protègent même pas les risques et conséquences de dysfonctionnement d'appareils électroniques - pour lesquels il faut se référer aux textes sur la compatibilité électromagnétique. La notice d'utilisation des outils de travail quotidiens des médecins, aussi utilisés au domicile des gens que sont les appareils électroniques a usage médical (les tensiomètres, les lecteurs de glycémie ou les thermomètres) disent que ces appareils ont un niveau d'immunité garanti (compliance level) de 3 V/m (certaines 1V/m), que les champs électromagnétiques de l'environnement où ils sont utilisés doivent être inférieurs à ce niveau et que les antennes-relais peuvent être source du risque de dysfonctionnement…  (par exemple : http://www.materielmedical.fr/F-FICHIER_LIE_A_611.pdf-tensiometre-electronique-bras-rx-au941.aspx

La directive 2004/108/CE exige une immunité minimale aux champs électriques d'au moins 3 V/m. Le fabricant peut donc garantir que son produit ne génère pas plus de 3 V/m et ne sera pas pertubé par un champ de plus de 3 V/m. C'est la raison pour laquelle on entend les parasites d'un téléphone portable dans les enceintes par exemple...

L'Agence européenne pour l'environnement à Copenhague préconise l'application du principe de précaution, compte tenu des doutes subsistants, et donc de réduire les limites d'expositions actuelles.

 


[1] 41 V/m à 900 MHz, 58 V/m à 1 800 MHz et 61 V/m pour le UMTS.

Ce film aide à comprendre de quelle manière la réglementation autour des ondes électromagnétiques est fixée en France et dans le monde (héritage historique militaire). Puis comment l'industrie élabore une stratégie de défense de produits, destinée à créer artificiellement un doute scientifique autour de la nocivité des technologies sans fil (études payés par l'industrie "conçues pour ne rien trouver" ou pour contester les résultats d'études indépendantes, infiltration au plus haut niveau dans les instances importantes : ICNIRP, OMS, Académie de médecine).

On parle notamment de REFLEX, un projet de recherche européen et du rapport Bioinitiative qui visent à démontrer la dangerosité des champs électromagnétiques (basses fréquences, radio-fréquences, wifi…) ainsi que des études de Lennard Hardell et de Salford. Cette dernière a découvert que la barrière hématoencéphalique devient perméable sous l'effet des ondes et que les protéines causent des dommages neuronaux.

On donne également la parole aux premières victimes que sont les électrohypersensibles et les enfants atteints de cancer dans les écoles situées tout près d'antennes-relai.

Le fact sheet n° 193 de l'OMS comporte notamment deux formulations justes, mais malheureusement trompeuses :

- on mentionne les téléphones mobiles

- la preuve de la nocivité n'a pas pu être apportée

Déjà, on omet les autres technologies sans fil concernées par la classification du CIRC. Puis, on laisse croire qu'il n'y a pas d'effets puisque pas de preuves. Or, lorsque la victime et le coupable d'un crime sont connus mais que l'arme du crime manque, la police ne va jamais contester l'existance du crime ... Il sera juste difficile de coincer le coupable sans les preuves et l'affaire risque d'être classée sans suites...

Les opérateurs, un grand nombre d'hommes politiques et même la plupart des médecins se basent malheureusment sur ce fact sheet en interprétant que les technologies sans fil (autres que téléphones) sont inoffensives et qu'il n'y a pas de preuves (sous-entendu "pas de problèmes").

Le CIRC a demandé à l'OMS de revoir la formulation de ces deux messages. En vain.

Pollution électromagnétique
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